Marketing Digital : 7 questions à se poser avant de lancer son entreprise

Alexandre Malsch, MeltyGroup : « Les nouveaux entrepreneurs doivent penser Worldwide »

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    Avec près de 32 millions de visiteurs par mois sur tous les sites de MeltyGroup et presque 6 millions d’euros de chiffre d’affaires, Alexandre Malsch est à la tête d’une centaine de salariés.Créé alors qu’il était encore étudiant dans un bureau de son école, devenue par la suite actionnaire de la startup, MeltyGroup est devenu le média leader chez les moins de 30 ans. Rencontre avec ce jeune entrepreneur qui, de son propre aveu, n’en est qu’à la moitié de son parcours.

    Alexandre, comment expliquez-vous ce succès ?

    AM : C’est grâce au travail de nos équipes. Tous sont passionnés par ce qu’ils font et ça fait une grande différence dans la qualité de notre contenu. Puis il y a Shape, notre algorithme qui analyse les habitudes des lecteurs pour mieux prévoir les sujets qui vont faire le plus d’audience. Il nous permet d’anticiper, mais je tiens à préciser que les équipes de rédactions restent totalement libres dans leurs choix.

    MeltyGroup se positionne uniquement sur le divertissement, le succès est donc le résultat d’un travail de qualité sur cette thématique. Nous sommes aujourd’hui dans 10 pays et nous faisons tout ça depuis la France, mais ce n‘est pas une fin en soi. Il nous reste encore au moins 3 ans de travail pour atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.

    Justement, pour atteindre ces objectifs, vous avez dû lever des fonds. Quels souvenirs gardez-vous de cette phase ?

    AM : Lever des fonds c’est bien, mais bénéficier de conseils c’est bien mieux. Nous avons constitué très rapidement un board et un advisory board avec des personnes telles que Marc Simoncini, Matthieu Pigasse ou encore Pierre Chappaz. Ils ont investi, mais ce sont plus des mentors que des investisseurs. Sans ces personnes, nous ne serions pas là où nous en sommes, c’est certain.

    Très souvent, on parle de la culture d’entreprise de Melty. Peut-on parler d’un modèle Melty en terme de management ?

    AM : C’est vrai que depuis le départ nous prenons très au sérieux tous les recrutements. Nous voulons absolument qu’il y ait une relation d’apprentissage entre nos collaborateurs et nous. Très souvent nous demandons à nos collaborateurs ce que Melty leur apprend, s’ils ne nous répondent rien c’est que nous avons failli.

    Après je pense que c’est très propre à Melty, nous avons construit l’entreprise comme cela depuis le départ. Chez Melty la moyenne d’âge n’est que de 27 ans, donc au-delà de la culture d’entreprise cette relation d’apprentissage mutuel est totalement justifiée et justifiable, elle fait partie de la formation.

    Continuons sur le modèle Melty, certains de vos collaborateurs ont un salaire supérieur au vôtre. Comment expliquez-vous cette situation qui surprend ?

    AM : C’est très simple, l’entrepreneur est un entraineur. Son objectif doit être de mettre les meilleurs joueurs sur le terrain pour que l’équipe atteigne les objectifs fixés par le coach. Et même si certains joueurs coutent plus cher que l’entraineur.

    Dernièrement, le patron de StreetPress a dit qu’ « un média perdait de l’argent quand il faisait de la qualité », que pensez-vous de cette affirmation ?

    AM : Je pense que depuis 2014 et l’arrivé de notre directeur de rédaction, nous avons jamais fait autant de qualité, autant de trafic et autant de chiffre d’affaires. Après tout dépend de ce que vous appelez la qualité. Chez Melty, nous savons bien que nos articles ne sont pas de la qualité de ceux du Monde par exemple. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas de bonne qualité. La qualité dépend de notre ligne éditoriale et de notre cible. Nous avons une audience de fans très exigeante, donc nous sommes obligés de faire de la qualité.

    Abordons maintenant le monde des startups. Quel regard portez-vous sur l’écosystème startup en France ?

    AM : J’essaie d’avoir un regard bienveillant sur l’écosystème. Il y a actuellement un nombre important d’initiatives qui poussent l’entrepreneuriat et c’est une bonne chose. Je pense notamment à la French Tech, c’est passionnant de voir ce qui se fait en région, car pour nous Parisiens, c’est assez facile croire que tout se passe à Paris. Alors qu’il y a de très belles initiatives en province, notamment le Start West à Nantes ou encore ce que fait la Cuisine du Web à Lyon.

    Je trouve aussi que le gouvernement joue très bien son rôle. Avec le label French Tech, par exemple, le fait d’avoir créé une marque unique et de l’avoir mise à disposition des entrepreneurs pour l’exploiter je trouve ça génial. Puis aujourd’hui, on voit aussi les entrepreneurs qui ont réussi aider les nouveaux, c’est ce que fait le Galion Project en mettant à disposition des startups des documents juridiques éprouvés.

    Quels conseils donneriez-vous à la nouvelle génération d’entrepreneur ?

    AM : Le climat est très positif donc lancez-vous ! C’est plus facile de lever des fonds, il y a énormément de possibilités pour se faire accompagner donc il faut y aller. En revanche, il faut directement penser global, viser l’international. Chez Melty nous sommes présents dans 10 pays et ce n’est pas fini. Le marché français est important, mais l’Europe et le monde offrent tellement de possibilités qu’il faut penser «worldwide» dès le départ. La nouvelle génération doit penser « global ».

    Et peut-on envisager de voir Alexandre Malsch avec la casquette de Business Angel ?

    AM : C’est déjà le cas, j’ai des actions dans Yad #HappyWorkspace qui est l’entreprise qui a réalisé les bureaux de Melty, ils ont aussi travaillé sur la chaine de boutique de Stéphane Plaza et j’essaie de leur apporter mon expérience et mes conseils. C’est certain que quand je vendrai mes parts de Melty, je m’intéresserai de près à ce qui se fait. Soit en créant un fonds, soit en rentrant dans un fonds existant, mais ce n’est pas pour tout de suite.

    Le 14 janvier dernier, William Réjault a publié « il était une fois Melty », un livre sur l’aventure Melty et sur votre histoire personnelle…

    AM : Au début ce devait être un livre sur Melty et au fur et à mesure c’est devenu un livre témoignage dans lequel j’ai essayé de m’exprimer avec le plus de sincérité possible. Je trouvais très intéressant de le faire maintenant, car Melty est un succès, mais pas encore une réussite. L’entrepreneuriat c’est parfois très grisant et aussi parfois très fatigant, et le raconter dans un livre était une expérience cool. Puis je trouve ça top d’avoir ce livre, c’est comme une capsule intemporelle. On verra bien ce qu’on sera dans 10 ans, mais on aura de quoi le comparer avec ce livre.

    Enfin, une dernière question plus légère. Est-ce difficile d’être pris au sérieux en jean et sweat à capuche ?

    AM : Je ne me suis jamais posé la question. J’ai toujours aimé les vêtements Quicksilver, donc je les porte tous les jours, c’est aussi simple que ça. Il y a des lieux dans lesquels je dois faire l’effort de m’habiller en costume, mais sinon cela ne m’a jamais posé problème. Et je crois que cela ne pose pas non plus problème à mes actionnaires. On se concentre sur le business, donc peu importe la tenue tant que ça tourne.

     

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