Marketing Digital : 7 questions à se poser avant de lancer son entreprise

#Startup : Pourquoi choisir de lever des fonds après des années d’autofinancement ? L’exemple de Bonne Gueule.

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    Il y a quelques semaines seulement nous réalisions un article sur BonneGueule et sur sa stratégie de développement en autofinancement qui a permis à l’entreprise de franchir le cap des 2 millions d’euros de chiffre d’affaires sans investisseurs. Jusqu’à aujourd’hui ! Lors de notre précédente interview, la startup nous confiait (en off) être en processus de levée de fonds, avec l’intention de communiquer dessus une fois le tour de table finalisé. La levée proche du million d’euros, consolidée par un prêt bancaire de 450k€ vient tout juste d’être annoncée. Pour cette levée, BonneGueule s’est entouré d’investisseurs de renom, comme Thierry Petit (Showroom Privé) ou encore Cyril Vermeulen (Aufeminin) qui pourront de par leurs compétences et leur réseau, les aider à se développer dans de bonnes conditions.

    Alors, pourquoi BonneGueule a t-il décidé de lever, 8 ans après sa création? Geoffrey Bruyère, un des deux fondateurs de BonneGueule, s’est confié à 1001startups.

    Pourquoi avoir décidé, alors que vous étiez rentable, de lever des fonds aujourd’hui?

    Les précédentes années, on avait 1 ou 2 grands projets structurants à mener : lancer notre marque de vêtements, monter une boutique, refondre un site… Et puis les choses se sont accélérées. On a aujourd’hui de nombreux projets à réaliser, après les avoir testés. Et ce serait dommage de ne pas pouvoir exécuter suffisamment bien par manque de moyens humains et financiers. Certains projets nécessitent aussi de s’entourer de compétences qu’on ne peut pas trouver en interne (on vient par exemple de recruter Simon Gardette, qui était le responsable data de Universal France, pour devenir notre CTO).

    Passé certains montants, accueillir des investisseurs me semble être le seul moyen pour se financer confortablement.

    On sait que généralement, une première levée de fonds en entraîne une seconde, puis une troisième… Et que bien souvent l’objectif final est d’envisager un rachat. Est ce que cette première levée signifie que Bonne gueule vient de rentrer dans ce modèle d’expansion?   

    On reste très circonspects face à certains projets qui vont trop vite pour imploser ensuite. Notre approche est agnostique : pour nous, la levée est un simple outil. Et c’est aujourd’hui l’outil adéquat. En ayant attendu 4 ans pour lever, on conserve aujourd’hui la très grande partie du capital de l’entreprise, et on s’entoure de business angels de grande qualité, tout en maîtrisant à 100% notre destin. Notre rentabilité nous a aussi permis d’emprunter des sommes importantes à nos banques historiques, et in fine de nous diluer encore moins. Pas d’autre levée en vue pour le moment. Mais notre expansion passera peut-être par l’international. Et si cela génère de la valeur pour nous et pour des lecteurs hors francophonie, alors on réévaluera la situation à ce moment-là et on passera peut-être par un second tour. Mais encore une fois c’est un moyen et pas un objectif en soi. On ne pense pas non plus à revendre, et on n’a pas souhaité faire de cash out. On imagine plutôt un destin à la « Patagonia » : trouver notre taille naturelle, et être une entreprise qui rayonne positivement plutôt qu’une entreprise qui cherche la CA tous azimuts.

    bonne-gueule

    Ulule, Bonne Gueule. Vous étiez des modèles de startups qui avaient réussi à s’imposer sur leur marché sans lever. Est-ce que d’après toi, l’entrée d’investisseurs est aujourd’hui indispensable à toute entreprise pour rester dans la course et leader sur son marché?

    On voit apparaître sur tous les marchés des grands ensembles, produits de fusions et de rachats. Le Web et l’économie collaborative viennent exacerber ce phénomène où il faut une certaine taille pour exister et ne pas se faire marginaliser. On peut trouver plein d’astuces pour se financer au début, mais une croissance coûte de l’argent, et passé certains montants, accueillir des investisseurs (financiers ou industriels) me semble être le seul moyen pour se financer confortablement. Dans notre cas, on est face à un marché qui se consolide à grande vitesse, et qui voit émerger des leaders qui mordent sur notre terrain des contenus. On doit donc solidifier nos acquis en devenant le site média référent de la mode masculine, que ce soit pour les conseils, les inspirations, la curation, ou le shopping. Cela passe par l’embauche de talents, de meilleures infrastructures, plus de stock. Cela passe donc par une levée.

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