Marketing Digital : 7 questions à se poser avant de lancer son entreprise
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#Levée de fonds : les pires flops de startups !

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    Quel entrepreneur n’a jamais bavé devant les annonces de levées de fonds des startups ? Quel entrepreneur ne s’est jamais dit “ah si j’avais ses millions” ? Le fantasme de la levée de fonds reste intact dans l’esprit des entrepreneurs. Quand vous créez votre startup, la logique veut que vous rencontriez des investisseurs à plus ou moins court terme. Pourtant la levée de fonds ne garantit en rien le succès de votre startup. Et je le prouve en 7 exemples.

    L’Usine à design

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    Concept : Proposer des meubles personnalisés et de la décoration bon marché pour les particuliers et professionnels.

    Fonds levés : 5,4 millions d’euros

    Durée de vie : 2009 – 2013

    La première levée, c’était 1,6 million au bout de 6 mois. Avec le recul, c’était beaucoup trop et trop tôt. Très vite, on a été pris dans l’engrenage de la croissance, de la structuration, et on ne prenait plus le temps nécessaire pour s’interroger, tester, se remettre en question, car il fallait toujours « faire les objectifs » pour le reporting mensuel” précise la cofondatrice Émilie Gobin.

    Analyse : La levée de fonds crée des problèmes de riche. Structuration, recrutement, fin de l’esprit startup, perte d’agilité… autant de problématique qui pousse à l’échec si le socle n’est pas assez solide. Il ne l’était pas visiblement.


    rdio

    Rdio-startup

    Concept : Site d’écoute de musique en ligne

    Fonds levés : 125,5 millions de dollars

    Durée de vie : 2010 – 2015

    Lancé par les fondateurs de Kazaa et Skype, rdio proposait un service de streaming après souscription payante. Après des débuts convaincants, le site prend en pleine face la concurrence de Spotify et son offre gratuite de qualité. Les fonds levés permettent de développer une technologie unique, mais la ratification des souscriptions ne permet pas à la startup de se réinventer et de devenir rentable.

    Analyse : La startup a mis trop de temps à prendre la mesure de la concurrence de Spotify. Et plutôt que de s’adapter et d’essayer de comprendre pourquoi les utilisateurs préféraient le streaming made in Scandinavie, rdio a voulu imposer de force le streaming payant. Trop tôt. C’est AppleMusic qui bénéficie aujourd’hui de cette vision.


    PayByTouch

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    Concept : PayByTouch donnait la possibilité de payer ses achats à l’aide de son empreinte digitale.

    Fonds levés : 340 millions de dollars

    Durée de vie : 2002 – 2007

    Un marché porteur, une technologie de pointe et des moyens financiers hors normes pour une startup. Oui, mais voilà le CEO était « un individu extraordinaire et comme tous les individus extraordinaires, il a des défauts certains qui ont éclipsé ses capacités. » tente d’expliquer Arthur Petrie, un membre du board de PayByTouch. Voler dans la caisse et ne pas payer ses employés ne sont que deux de ses défauts.

    Analyse : Le fondateur reste très souvent le dirigeant malgré la croissance et malgré une certaine incompétence dans certains cas, mais attention, la folie des grandeurs peut parfois provoquer des erreurs et le CEO de PayByTouch en a fait plus d’une.


    Quirky

    startup-quirky

    Concept : Quirky produit les objets dont la communauté a le plus aimé l’idée.

    Fonds levés : 185 millions de dollars

    Durée de vie : 2009 – 2015

    L’idée de base est géniale. Une plateforme sur laquelle Quirky soumet des idées de produits connectés. La communauté vote et le produit qui recueille le plus de suffrages est développé. Dès le départ, le concert séduit et les levées de fonds s’enchainent. Mais la faible marge réalisée sur chaque produit creuse la trésorerie. À titre d’exemple, Quirky a investi près de 400 000$ dans une enceinte Bluetooth qu’ils ont vendu à 28 exemplaires.

    Analyse : Quirky pensait convertir tous les votants en acheteurs. Le problème c’est qu’entre le vote et l’acte d’achat il y a une grande différence que la startup n’a jamais réussi à combler.


    Boo.com

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    Concept : Vente en ligne de vêtements de mode et  de sport de marque

    Fonds levés : 135 millions de dollars

    Durée de vie : 1999 – 2001

    Au lancement en 1999, le site enregistre 50 000 visites, mais un taux de conversion de 0,25%. Trop faible pour satisfaire la rentabilité exigée par les investisseurs. Les entrepôts, les salaires et la stratégie commerciale posent problème. À titre d’exemple, mettre en vente un t-shirt Ralph Lauren à 49$ coûte presque 500$ à Boo.com.

    Analyse : La bulle internet. Les investisseurs n’ont pas eu la patience qu’exige une activité de e-commerce. Les volumes de ventes n’ont pas permis de trouver la rentabilité souhaitée. Le Times titrera “Boo.com, première victime de la bulle internet”.


    WebVan

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    Concept : Livraison de produit d’épicerie en moins de 30 minutes

    Fonds levés : 800 millions de dollars

    Durée de vie : 1996 – 2001

    WebVan est l’exemple parfait de la problématique de l’entrée d’investisseur dans le capital. Le risque du DBF (Do Big Faster), lubie des investisseurs de l’époque. 4 500 véhicules, des entrepôts dans tout le pays alors que la connexion internet n’est pas assez rapide pour charger les pages que propose le site. 3 000 clients plus tard, le site ferme, à peine un an après son lancement.

    Analyse : Alors que le test n’avait pas été concluant sur une région précise, WebVan préfère tenter dans d’autres régions en investissant à chaque fois des millions, au lieu d’analyser les causes de l’échec. Faisons simple : DBF < MVP (Minimum Viable Product).


    HomeJoy

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    Concept : Service de nettoyage on-demand

    Fonds levés : 40 millions de dollars

    Durée de vie : 2010 – 2015

    Homejoy est une plateforme qui connecte des professionnels du ménage à des clients du monde entier. Basée à San Francisco, la startup a été financée par le Y Combinator et par de nombreux investisseurs privés, dont Google. Homejoy avait pour réelle ambition de réinventer le prix du ménage en se positionnait comme «Le Uber du ménage». Une plateforme d’emploi où la force de travail est composée de travailleurs indépendants. Le premier service était offert, mais sans rétention de clients, impossible de créer une activité rentable.

    Analyse : Homejoy s’est focalisé sur l’acquisition au lieu de la rétention. Seulement 20% des clients réutilisaient le service. Ensuite, la startup a vu trop grand, trop vite. Elle a lancé ses activités dans 30 villes en même temps. Enfin, la qualité du travail des prestataires n’était pas de grande facture. Si vous passez par des travailleurs indépendants, veillez à ce qu’ils soient qualifiés.


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