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Lyon : Capitale de la gastronomie… et de la Foodtech ?

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    Lyon possède toutes les caractéristiques culturelles et économiques pour développer un écosystème FoodTech performant. Avec ses 94 restaurants étoilés, les traditionnels bouchons et sa région Auvergne-Rhône-Alpes qui dispose d’une base agroalimentaire solide, l’écosystème Lyonnais est-il la capitale de la Foodtech? 

    Un écosystème Foodtech lyonnais structuré

    La Mission French Tech et la Direction Générale des Entreprises au Ministère de l’Économie ont impulsé la structuration des Métropoles French Tech en « Réseaux Thématiques ». Ainsi, Lyon French Tech est devenue membre du réseau FoodTech. La France est mondialement reconnue comme le berceau de la gastronomie. Il était donc impensable pour Lyon, Capitale de la gastronomie, de ne pas se positionner sur cette thématique.
    Sur le site de la FrenchTech de Lyon, Jérôme Zlatoff, référent Foodtech explique : « aujourd’hui, le Réseau Thématique FoodTech à Lyon s’est structuré autour d’un premier écosystème de plus de 20 partenaires, à l’échelle régionale. L’objectif global de la Foodtech LYON AURA (Auvergne Rhône Alpes) est de donner l’opportunité aux porteurs de projet de faire naître et faire grandir des projets innovants pour la Filière Food en Région. Nous accompagnons l’émergence de projets innovants en facilitant le parcours de création, en structurant les acteurs et rendant plus lisible l’ensemble des acteurs. Mais nous accompagnons aussi les projets innovants à haut potentiel pour révéler leur plein potentiel dans le délai le plus court possible. Nous souhaitons faire émerger les futurs leaders du secteur, sur le segment de la chaîne de valeur concerné. Pour cela, la Foodtech propose de structurer un parcours d’accompagnement et d’accélération personnalisé, reposant sur les compétences les plus pertinentes de chacun des membres du consortium. »

    « Je constate une augmentation du nombre de dossiers mais aussi et surtout de la qualité des dossiers FoodTech en provenance de Lyon »

    Côté incubateur, l’ISARA, école d’ingénieur en agriculture, agro-écologie, environnement et agro-alimentaire a lancé l’incubateur Agorapole. Ce dernier met à disposition des startups la Halle Technologique, un lieu de production avec chambres froides et laboratoire d’analyse, pour faire des prototypes et des essais permettant des productions de pré-séries. Personnalité Lyonnais et symbole de la gastronomie française à l’échelle mondial, Paul Bocuse accompagne au travers de son institut les entrepreneurs innovants de la restauration et de l’hôtellerie.
    Nicolas Ferras, directeur d’InVivo Invest, le fonds d’investissement d’InVivo, le principal groupe coopératif agricole français explique que cette structuration de l’écosystème et la culture de la ville pour la food en font aujourd’hui une place forte. « Je constate une augmentation du nombre de dossiers mais aussi et surtout de la qualité des dossiers en provenance de Lyon. L’écosystème lyonnais de l’innovation est très mature et la FoodTech a réussi à fédérer tous les acteurs régionaux pour capitaliser et valoriser sur les acquis. Globalement, c’est l’Est de la France qui est aujourd’hui le moteur de la FoodTech avec l’écosystème Dijonnais qui est aussi très présent. »
    L’écosystème Foodtech peut donc compter sur une dynamique startup forte, portée notamment par des incubateurs et accélérateurs tels que BoostInLyon ou 1kubator, ou l’association La cuisine du web. Comme une grande partie de la FoodTech n’existerait pas sans restaurants, la ville sera dotée début 2018 d’un nouvel établissement de 1500 mètres carrés dans lequel les jeunes chefs pourront tester leur concept de restaurant. Sachant qu’il faut autour de 500 000 euros pour ouvrir un restaurant et qu’il y a trois chances sur cinq de faire faillite dans les trois ans, accompagner ces entrepreneurs n’est pas inutile. InVivo, le groupe coopératif représentant plus de la moitié des agriculteurs Français, organise aussi dans la ville des lumière son concours InVivo Quest, afin de détecter et accompagner commercialement et financièrement les succès de demain.

     

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    Des succès made in Lyon. 

    La ville peut aussi s’appuyer sur des succès de startups probants. Lancée en avril 2014 dans une grande surface de Saint-Priest, près de Lyon, La Fraîcherie emploie déjà plus de 100 personnes dans ses corners de découpe de fruits et légumes frais implantés dans 18 supermarchés du réseau. Pour se diversifier, la startup envisage des pilotes dans les gares SNCF. Avec un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros en 2016, le concept séduit. Son fondateur, Acil Jabou, envisage 50 millions de CA dans 5 ans et une centaine de points de vente.

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    Un corner La Fraicherie en grande surface

    Autre succès, Le Boucher Vert qui a reçu récemment le premier prix du concours des startups de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans la catégorie Foodtech, développe des steaks 100% à base le légumineuses. La startup espère un chiffre d’affaires de 800 000 euros en 2017, et compte notamment sur sa présence dans les magasins BioCoop pour y parvenir. Une belle trajectoire pour la startup qui avait intégré l’incubateur Agorapole-ISARA en 2014.

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    Enfin, Baguette Academy, lancée par Emmanuel Tertrais en janvier 2016, la plateforme propose une formation en ligne diplômante, dans la fabrication du pain et des viennoiseries françaises. Où quand la Foodtech fait rayonner le savoir-faire des boulangeries françaises à l’international. Récemment, le fondateur de la startup expliquait que «l’ objectif est de cibler les professionnels à l’étranger qui ont appris sur le tas la fabrication du pain dans leur pays d’origine et qui souhaitent se former sur les techniques de la boulangerie française. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les cours sont traduits en anglais et en espagnol et qu’à l’avenir, ils le seront en portugais et chinois.

    La relève de la FoodTech Lyonnaise est assurée

    Portée par toutes les initiatives locales et une forte tendance internationale, la FoodTech bout. Et Lyon ne fait pas exception à cette tendance. En matière de production, on peut citer Ferme Urbaine lyonnaise qui produit des unités de production végétale intensive indoor clé en main. Clic&Garden qui met en relation des particuliers, des producteurs, des collectivités, des associations et des entreprises pour développer le partage de jardins, l’échange de récoltes et l’accès à une multitude d’instants jardin pour tous.

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    Alors, chiche ?

    Côté transformation, la startup Chiche met au point des pois chiches grillés et assaisonnés pour l’apéro. Longonya qui reproduit le processus de vinification avec d’autres fruits que le raisin. La startup produit donc un vin de kiwi fabriqué en France et écoresponsable. La startup Les Fruits de Terre commercialise une gamme d’aliments incorporant des farines d’insectes, comme alternative à la viande.

    La distribution est le fer-de-lance de la FoodTech, notamment en pourcentage sur les investissements totaux du secteur. À Lyon, Vrac n Roll, livre de produits bio et vrac et bientôt partout en France. Comme Vrac n Roll, la startup Pinot Bleu, accompagnée par BoostInLyon, propose la livraison et la recommandation de vins bios et indépendants. Pour faire rayonner la gastronomie lyonnaise, Monsieur Gourmand livre des produits traiteurs partout en France.

    Enfin, l’écosystème essaye d’innover sur les produits. La startup neolid par exemple a créé un mug sans couvercle. Pour autant, la FoodTech connait aussi ses premiers échecs. Après plus de 3 ans d’activité, plus de 750.000 produits vendus, la startup lyonnaise TakeAway, qui propose des solutions d’emballages alimentaires innovants pour répondre au développement de la pratique du doggy-bag en France et en Europe, a été « mise en liquidation judiciaire et va cesser définitivement son activité » a annoncé le 1 septembre son cofondateur Nicolas Duval.

    1001startups, média partenaire Invivo Quest

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