Marketing Digital : 7 questions à se poser avant de lancer son entreprise
divine box startup

#Startup : il lance une box de produits monastiques pendant ses études !

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    Côme Besse est étudiant, et alors que son frère qui habitait à Barcelone souffrait du manque de fromage français, il a eu l’idée de lancer, avec sa soeur, une box mensuelle d’épicerie fine livrée chaque mois chez vous avec une sélection thématique des meilleurs produits monastiques : chocolat, miel, apéro, fruits rouges etc… 

    « Dans le panier garni rempli de victuailles françaises que ma mère a offert à mon frère, il y avait notamment un pâté de l’abbaye de Bricquebec à l’intérieur : il en est tombé amoureux et avec ma soeur on a flashé en pensant à un « apéro des abbayes », car on savait qu’elles faisaient aussi du fromage et de la bière » raconte Côme. Après quelques recherches, ils se sont rendu compte que les abbayes faisaient d’autres pépites bien au delà de l’apéro… Alors ils ont imaginé un concept sympa pour faire découvrir ces produits monastiques à tous : Divine Box !  

    Côme, tu es étudiant entrepreneur à HEC, quels avantages à cette situation ?

    Yes ! Le master HEC Entrepreneurs où je suis est en fait assez bien foutu et bien aménagé pour encourager à fond la création d’entreprises. Concrètement cela se traduit par des cours aménagés et assez rares à partir de janvier pour nous laisser un maximum de temps pour bosser sur nos projets. En plus de ça, plusieurs témoignages et conférences sont organisés pour nous conseiller sur des sujets en particulier (levée de fonds, gérer une identité de marque etc…). Et puis nos différents profs et jurys ont toujours de belles connaissances qui peuvent nous donner 2-3 tips sur tel ou tel sujet, c’est top !

    divine box startup business model

    Bon après ça donne aussi des situations un peu absurdes : il m’est arrivé de devoir m’absenter d’une conférence passionnante d’un ancien du Master qui venait de lever des millions pour gérer des fournisseurs… Donc tout n’est pas super pratique mais grosso modo c’est quand même une grande facilité ! N’ayant en plus pas de famille à charge…

    Comment rentre-t-on en contact avec les monastères … ?

    En fait hyper simplement ! On a même discuté avec un moine sur Instagram la semaine dernière pendant notre tournée d’abbayes … Ils ne sont pas tous sur Snapchat ou Instagram évidemment, mais ça montre qu’en fait ils sont bien plus accessibles qu’on ne le pense ! Par mail et téléphone ça marche globalement bien … rien de bien original finalement !

    Le crowdfunding était-il un moyen de tester le concept ?

    Oui et non. En fait avant de lancer notre campagne les retours étaient déjà très bons donc on a voulu récolter quelques fonds pour se lancer en étant persuadé que ça allait fonctionner. En revanche, le succès de la campagne (plus de 140% par rapport à l’objectif initial qu’on ne pensait atteindre que péniblement…) nous a bien montré l’intérêt pour le projet. Plus qu’un test, ça a été pour certains des pré-commandes ! Le premier mois on est déjà à plus de 100 commandes alors qu’on pensait en avoir 20 ou 30 au début pour « y aller doucement ». Le manque d’ambition est un vilain défaut qui nous a vite rattrapés !

    Qui sont tes cibles ?

    Les jeunes ! Les produits monastiques ont une image vieillotte alors qu’ils ont tout pour plaire : super bons, hyper artisanaux, 100% sains et souvent bio ! On voulait promouvoir tout cela donc, notamment auprès d’une cible plus jeune qui pourrait se reconnaitre dans ces valeurs. Aujourd’hui ça a l’air de bien fonctionner puisque notre moyenne d’âge est largement inférieure à celle des revendeurs de produits monastiques. On a encore du boulot car notre ambition n’est pas évidente, mais on est confiants 😉 On essaye de pas mal bosser notre com’ pour justement toucher un public jeune!

    divine box startup come besse

    Sinon, bien sûr la cible chrétienne (pratiquante ou non) doit représenter une part de notre business, mais c’est loin d’être la totalité ! On retrouve aussi pas mal de personnes attachées à la préservation du patrimoine français (architectural notamment), et aussi une bonne partie qui se reconnaissent dans les valeurs bio/sain/artisanal. En combinant tout ça, on obtient peut-être 85-90% de nos clients! Et pour le reste, des petits gourmands fans d’apéro ou de bières trappistes 😉

    Beaucoup de médias religieux parlent de divine box, c’est un canal d’acquisition assumé de ta part ? 

    On sera toujours neutres par rapport à la religion. Divine Box est et restera avant tout une box gourmande d’épicerie fine. Ce ne sera jamais une box de prière dans lequel on retrouvera une Bible ou un psaume … Pour autant, on est très fiers de nos fournisseurs (les abbayes), et visons vraiment à mettre en valeur leur savoir-faire et ce qu’ils font d’incroyable. Dans chaque box est glissé un petit livret donnant du contenu sympa sur les produits, les abbayes, les communautés etc… L’idée est de se positionner non pas en revendeur classique de produits monastiques, mais en vrai transmetteur de belles histoires et de contenu sympa pour apprendre plein de choses sur les abbayes. Donc au final, on soutient à fond les abbayes donc en rendant notre concept accessible à tous, sans distinction de croyances, et en racontant plein de belles histoires sur les abbayes. On essaye vraiment de jongler entre ces deux « extrêmes ». Notre soutien aux abbayes à travers nos box de produits monastiques est un concept qui plait bien et du coup effectivement les médias chrétiens/protestants/orthodoxes sont contents de relayer cela ! Mais il n’y a pas qu’eux, on est aussi passés dans Le Parisien, Le Figaro Magazine, Valeurs Actuelles etc… 😉

    Aujourd’hui où en est divine box ? 

    Après trois mois d’existence, le bilan est hyper positif. Divine Box c’est plus de 3500 produits monastiques expédiés dans nos box, 400 abonnés/mois sans aucune dépense en pub. Et surtout, un concept qui s’étend bien à toute la France et déjà un peu à l’étranger (Luxembourg, Espagne, Allemagne, Belgique…). Mais du coup pour gérer cette croissance, on a de nombreux défis : recruter de bons éléments, avis aux amateurs!  Optimiser la logistique et la manutention et se diversifier pour trouver d’autres produits sympas pour une cible jeune !

    Un conseil aux étudiants qui veulent se lancer ? 

    Lancez-vous. Mieux vaut lancer vite que lancer bien ! On est tous perfectionnistes donc c’est super dur à accepter de lancer quelque chose d’imparfait mais il faut se faire violence ! On trouvera toujours mille excuses pour ne pas se lancer ou pour prendre des années avant d’exposer le projet sur lequel on bosse… Le mieux est de lancer vite et d’améliorer ensuite en fonction des retours clients, pas en fonction de ce qu’on pense. J’avais honte de mon site les deux premiers mois … mais manifestement, cela n’a pas gêné la première centaine d’abonnés ! Plusieurs m’ont ensuite parlé de leur difficulté à trouver leur espace client (j’avais oublié de mettre un lien depuis le site…), de l’opacité de la différence entre nos deux offres (j’avais oublié de parler du nombre de produits) etc… Bref on s’améliore en continue mais vraiment en fonction de ce que veulent nos abonnés, pour gagner du temps et ne pas développer des fonctionnalités inutiles!

    startup divine box logo

    Quelle est votre stratégie désormais ? Le business model permet-il de se passer d’une levée de fonds ?

    Les deux projets principaux sont d’optimiser la logistique en externalisant une partie de la manutention pour gagner du temps et se concentrer sur ce qu’on fait de mieux : parler de nous et trouver de nouveaux abonnés pour Divine Box ! Et de se diversifier pour gagner en volume et en marge. On a plusieurs idées bien sympas en tête pour le moment, dont une qui va sans doute sortir d’ici quelques semaines … Sur lequel on vise d’avoir des volumes plus intéressants et des marges plus importantes ! Car pour l’instant on ne se paye pas et on réinvestit tout.

    Effectivement, le business des box par abonnement est assez bien foutu car le BFR est ultra-négatif, ce qui est top ! On a le cash en avance, ce qui nous permet si besoin d’assumer certains investissements ou dépenses en communication. Donc la levée de fonds n’est pas la priorité. D’autant que nous sommes un peu contraints par l’offre : la production des abbayes est tellement artisanale qu’au delà d’un certain seuil (qu’on n’a pas encore atteint!), elles ne pourront plus suivre. Une levée de fonds est en général pour financer de gros recrutements et d’énormes campagnes de com’ pour aller très vite et très fort. On pense que ce n’est pas le meilleur choix pour nous, et préférons grandir vite mais plus sereinement (d’autant qu’encore une fois nous n’en avons pas besoin!)

    Et l’international ? 

    Cela fait partie d’une de nos pistes de diversification ! Car on découvre de plus en plus de belles pépites en Espagne, Italie, Grèce, Belgique etc… À voir si on lance le même concept spécialement dans ces pays où si on garde ça en France mais en accentuant l’expédition là-bas. Mais bien vu ! 

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