Le continent Africain est en changement, en pleine transformation numérique et digitale, et ce sont bien sur des startups qui en sont responsable. Le dynamisme Africain est majoritairement entrainé par trois pays que sont le Kenya, l’Afrique du Sud, et le Nigéria, et les enjeux n’ont jamais été aussi grand.
Chaque idée, chaque projet, et chaque investissement peuvent provoquer des transformations majeures que ce soit dans l’éducation, la santé ou l‘informatique. Mais il y’a un domaine où les talents excellent en Afrique, où c’est leur expertise qui changera le monde : Les énergies renouvelables.
L’Afrique est donc une terre prometteuse, initiant un écosystème qui grandit chaque jour, où un entrepreneur peut changer des millions de vies, créer des milliers d’emplois, et être un véritable chef de file mondial pour l’énergie de demain.
1001 startups est en Afrique aujourd’hui et vous présente BRCK, M Pedigree, et M-Kopa.
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BRCK
Internet pour tous
Comment travaillez-vous ? Quelle est la condition la plus essentielle pour réaliser vos aspirations et exprimer votre fibre entrepreneuriale ?
Si nous le tenons pour acquis dans nos territoires, certaines zones reculées d’Afrique n’ont toujours pas accès à internet, et cela représente une considérable barrière au rayonnement de l’ère numérique africaine.
Alors pour briser la barrière, il faut la force la plus puissante, une frappe chirurgicale, il faut un entrepreneur.
M Ersman, entrepreneur aguerri, raconte que la première fois qu’il a eu l’idée de réaliser BRCK, un routeur permettant de se connecter à internet de n’importe où, c’était à une conférence en Afrique du Sud où on lui a rétorqué qu’un boitier distribuant internet à l’intégralité de l’Afrique était bien trop compliqué, et bien trop ambitieux.
Là où est l’échec terrasse le non initié, chez l’entrepreneur, il est le plus grand facteur de motivation. Et pour cause, nous découvrons aujourd’hui trois ans plus tard le boitier BRCK à 249$.
Ce bout de plastique permet (sous conditions de recevoir un signal 3G dans la région), d’assurer une connexion pour 8 heures à une vingtaine d’appareils.
C’est bien le soutien d’importants acteurs internationaux qui est venu aider la construction du boitier magique, notamment grâce à un des cofondateurs d’AOL, ou encore de Bono (U2). Après avoir récupéré 172 000$ sur Kickstarter, près de 47 pays ont participé au soutien, ce qui aidé à constituer un solide dossier pour une première levée de fonds de 1,2 millions de dollars en 2014, quand le produit est commercialisé.
Niveau résultat, quand on sait que 90 % des écoles et 30% des hôpitaux n’ont pas internet en Afrique de l’Est, on imagine que c’est l’éducation qui a été pour l’instant le domaine le plus intéressant à exploiter pour la startup.
BRCK fonctionne et s’étend, reçoit des propositions des philippines, et aimerait même faire fabriquer ces produits sur le continent Africain (actuellement produits aux Etats-Unis). Ce qui est le plus surprenant, et complètement hors des prévisions des fondateurs (qui sont cinq à ce jour), c’est que la jeune pousse touche même les utilisateurs urbains qui souhaiteraient palier à des coupures de courant pour constituer un «internet de secours». Vous pouvez ainsi retenir deux choses de BRCK aujourd’hui : Pour qu’un entrepreneur puisse changer le monde, il doit se doter d’une combattivité sans égal, et ne pas oublier de réfléchir sous quelles autres emplois son produit ou service pourrait être utilisé.
La santé pour tous
On compte près de 100 000 décès par an lié à la consommation de faux médicaments en Afrique.
Nous ne sommes pas en présence ici d’une « opportunité d’affaire » mais bien d’un terrible fléau qui ravage tout un continent. Cela en dit long sur la naissance de certains projets en Afrique qui changent la vie de milliers d’individus, et sur la différence avec la création d’entreprise des pays développés.
C’est donc le prix élevé des prix pharmaceutiques qui entraîne les individus à se procurer des médicaments chez le vendeur de rue, acte malheureusement nécessaire dans certains cas, mais terriblement risqués. C’est ce à quoi M-Pedigree a apporté une solution : Envoyer un code situé sur la boite du médicament en SMS à la start-up, qui répond instantanément «NO» ou «OK» avant l’achat.
Fabricants de médicaments, distributeurs, organismes de réglementations, instances gouvernementales, une multitude d’acteurs se sont rassemblés pour pouvoir développer la plateforme technologique nécessaire.
Expérimenté pour la première fois au Ghana en 2007, le système s’est considérablement développé dans les autres pays d’Afrique, notamment au Nigéria, Kenya, et Rwanda, et a même installé un de ses centres opérationnels en Inde.
Pour vous donner quelques chiffres sur les résultats de la start-up : Avec 30 % des médicaments Africains qui sont concernés, on a dénombré 100 millions de paquets de médicaments référencés sur la plateforme à ce jour qui se munissent du fameux code ad-hoc, chiffre qui augmentera avec l’incorporation des grands groupes pharmaceutiques.
M-Pedigree prévoit même d’étendre son expertise à de tous autres catégories de produits, et ce sont bien les entreprises qui financent le projet, soucieuse de ne pas ternir la qualité de leur offre.
Amis entrepreneurs qui souhaitez changer le monde, il s’agit parfois uniquement de le sauver.
[button content= »Website » color= »blue » text= »white » url= »http://mpedigree.net/ » openin= »_blank »] [separator type= »thin »] M-KopaIlluminer l’Afrique
Nous connaissons tous les vertus des cellules photovoltaïques, de la force du soleil, mais avons-nous réellement la capacité de vendre la technologie à grande échelle au consommateur ? Avons-nous aujourd’hui la capacité d’éclairer une population grâce au soleil ?
C’est bien dans le pays le plus illuminé de la planète que les réponses à cette question sont les plus primordiales, c’est bien M-Kopa, une jeune pousse Kenyane qui l’a compris.
La jeune pousse, pionnière de la scène Tech Africaine actuelle, donne à plus de 30 millions d’individus sans électricité la puissance du soleil.
En effet, en instaurant un système d’électricité « prépayé », on peut acheter de l’énergie solaire à l’heure, donc près de 43 centimes d’euros par jour permettant d’éclairer 3 ampoules fournis par la société. Le foyer peut par la suite payer son électricité via internet avec M-Pesa, le système de paiement mobile Kenyan. Ce qui devient une avancée phénoménale dans les énergies vertes éclaire près de 500 foyer supplémentaires chaque jour, a déjà accueilli en son sein près de 150 000 maisons, et enregistré plus de 3 millions de transactions.
Un des fondateurs assure que 92 % des clients M-Kopa ont affirmé voir les résultats scolaires de leurs enfants augmenter grâce à ce système.
Notons par ailleurs que M-Kopa cherche à remplacer les ampoules à pétroles, très polluantes, encore énormément utilisés par les plus précaires.
La start-up a déjà levé près de 12,4 millions de dollars, contre 300 000 de levée de fonds moyenne pour une startup africaine, et compte bien s’étendre en Afrique de l’Est, pour arriver à un objectif d’un million de foyers éclairés d’ici 2018.
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